ART CONTEMPORAIN ESPAGNOL.
ART CONTEMPORAIN ESPAGNOL.
Peintres
MODERNES. Peinture Espagnole. Peinture Contemporaine. Surrealisme, Fauvisme,
Impressionnisme, Expressionnisme, Pop art. Peintres Contemporains. Art
Espagnol. Surrealistes, Fauvistes, Impressionnistes, Expressionnistes.
ART CONTEMPORAIN. Peintres Modernes. Peinture moderne. EXPRESSIONNISME.
ARTISTES CONTEMPORAINS. PEINTURE MODERNE ESPAGNOLE. PEINTURE CONTEMPORAINE
ESPAGNOLE.
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PEINTURE MODERNE ESPAGNOLE. PEINTURE CONTEMPORAINE ESPAGNOLE
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© José Manuel Merello Arvilla.-
ART CONTEMPORAIN. Art Moderne ESPAGNOL. ARTISTES CONTEMPORAINS ESPAGNOLS. PEINTRES MODERNES CONTEMPORAINS.
ART CONTEMPORAIN. Peinture Contemporaine.
Artistes Contemporains.
Le
paysage énergétique
(97 x 162 cm)
Technique mixte sur toile
ART CONTEMPORAIN. Peinture Contemporaine. Artistes Peintres Contemporains.
Chevaux du Soleil
(73 x 92 cm)
Technique mixte sur toile
"LA VIE SECRÈTE DE LA PEINTURE.
La peinture est un état d'esprit, "un état d'âme" dit Joaquín Sorolla.
Le peintre qui fait de son travail un art de vivre peint toute la
journée, tous les jours. Il peint même quand il ne peint pas. Quand il
dort, il peint, quand il regarde, il peint. Le don d'être peintre a
caché le poison et la douce charge du dédication totale et de la
consécration. La peinture est difficile et exige l'attention absolue de
l'esprit et de la main dans l'observation froide, calme et constante. Il
faut être capable de conserver d'énormes quantités de combinaisons de
couleurs, d'espaces et de lignes. Il est essentiel de se doter
d'innombrables ressources techniques, d'une connaissance précise des
matériaux et de tout garder vivant et à jour afin de pouvoir l'utiliser
au moment le plus inattendu. Mais même si vous avez tout cela bien
graissé et à jour, vous courez toujours le risque énorme de ne pas
savoir comment vous arrêter à temps. Le moment le plus critique pour un
peintre est de décider quand il est temps de terminer une peinture.
En peinture, il est plus facile de pécher par excès que par défaut. Et
c'est pourquoi je ne trouve rien de plus fascinant que d'attendre que le
tableau vous parle, qu'il finisse de peindre, silencieusement et encore.
Cet instant délicat peut se produire à l'endroit le plus inattendu et au
moment le plus inopportun et exige d'être vigilant et de savoir comment
l'attraper à la volée. J'ai toujours eu l'habitude de passer de
nombreuses heures à peindre sans peindre, en regardant mes tableaux,
placés partout, ou même en me souvenant d'eux, en les vivant, pendant
que je marche dans la rue ou dans tout autre lieu et circonstance :
j'essaie de les écouter avec un esprit frais, comme s'ils n'étaient pas
les miens mais le travail d'un ennemi, avec froideur et même avec mépris
plusieurs fois, et, par miracle, à cette distance naît notre propre vie
secrète du tableau qui décide par lui-même que celui-ci est déjà et que
ça suffit pour nous expliquer soi. Quand je suis submergé par une
peinture et que le dialogue avec son monde devient une bataille, alors
je la laisse isolée, isolée dans un coin et à la fin du temps -des
jours, des mois, voire des années-, quand je la sauve enfin, je remarque
avec émotion comment parfois la punition devient pardon et comment de là
vient la découverte étonnante de l'œuvre qui a su se finir dans la
solitude. A ce moment-là, rendu, vous admettez que le tableau ne vous
appartient plus. Cela fait partie de la magie de l'art de la peinture.
C'est peut-être l'inspiration. La lumière qui se cache derrière un
processus mental, une équation non écrite de centaines de paramètres qui
se résout souvent dans l'espoir, qui sait, qu'un jour la science
parviendra à emprisonner l'ADN qui bat sous la magie de l'art."© José
Manuel Merello
.« L’art ne dépends pas de moral, ne comprends pas d’étique. C’est bien
l’être humain qui doit mettre le holà à certaines formes d’art qui
peuvent être nuisibles à la planète ou à la coexistence. Il est
convenable de les éviter si elles sont préjudiciables, même s’il on
parle d’un chef- d’œuvre d’art. Néanmoins, on ne doit pas l’interpréter
comme une manière de censure arbitraire, ni comme un discours
moralisateur religieux, sexuel ou politique qui s’impose à l’auteur,
mais comme une simple question de survivance dans le monde des arts
extrêmes. L’agonie et la mort lente d’un chien, exposées dans une
galerie d’art, par exemple, dépassent toutes les limites. L’art est
comme la nature, libre et brutale : un ouragan merveilleux qui a la
force de nous tuer. Et surtout, il faut jamais l’oublier » © José Manuel
Merello
« Le cadre est au bon tableau ce que
la robe est à une belle femme nue. Il n’est pas indispensable, mais il le
rehausse et donne à l’œuvre toute sa grâce. »© José Manuel Merello
« Je déteste une grande partie du minimalisme qui se pratique
aujourd’hui dans tous les arts, J’ai bien peur que sous la surface de cette
supposée synthèse ne se cache énormément de saletés et de choses inutiles
qui ne font que tromper le public, parfois ignorant et innocent, mais bien
souvent composé d’insupportables pédants qui n’y comprennent rien ni ne
savent de quoi ils parlent. »© José Manuel Merello
« Moi je prêche pour des peintres humbles. La peinture n'a pas besoin de
tant de cirque, ni d'autant de prétention intellectuelle. Elle doit naître
de l'âme pure de l'homme, de l’œil clair et impartial du peintre, même
lorsqu’il ne s’agit que de peindre une simple pomme. C’est pour cela que
j’apprécie tant Morandi. »© José Manuel Merello
« La Peinture Abstraite et la Peinture Surréaliste, en plus d’être
essentielles et merveilleuses en elles-mêmes, remplissent aujourd’hui un
rôle pédagogique qui n'a pas de prix, et ce pour n’importe quel artiste.
Elles font désormais partie de l’Art Classique et sont devenues
Patrimoine Artistique pour la Formation Spirituelle et Technique de
l’Artiste. Elles sont une véritable gymnastique pour le subconscient et
pour l’œil, lieux par excellence où se forgent presque toutes les
sensations et les émotions spirituelles qui finalement construisent
cette chose incommensurable et grandiose que l’on appelle L’ART de LA
PEINTURE. »© José Manuel Merello
« Le dessin ne se caractérise pas par la ligne, ni la
peinture se caractérise par la couleur. La peinture garde plus ou moins
son essence et, celle-ci c’est partiellement sa définition actuelle car
elle peut être assimilée et comprise grâce à un moniteur ou à une
photographie. Par contre, le dessin c’est énormément bien assimilée par
ces moyes ; selon moi et, fétichismes à part, ça m’est égal d’avoir un
dessin original de n’importe qui, ou sa photographie ou son poster.
C’est la même chose et on peut s’en amuser également. Un cas similaire,
c’est la lecture d’un bon livre dans une ou autre édition. Tout comme
une photographie développée pour la seconde ou la dixième fois. Quand le
fétichisme et la plasticité ne font pas partie de cet enchaînement, tous
ces supports nous font toucher la grandeur -ou misère- de l’œuvre.
Pourtant, en peinture il faut mettre en relief ce qu’il y a de
plasticité, de plastique, de morbide, d’opacité ou de transparence, de
surface brillante ou mate… voici des qualités impossibles à transmettre
avec le moniteur d’un ordinateur, avec un téléviseur ou un poster. Ce
qui est digital, au lieu de casser les arts, magnifique tous ses
attributs et dans ce cadre, c’est la peinture qui gagne parce
qu’aujourd’hui, c’est impossible de bien déguster Les Ménines dans une
image. Ce n’est pas possible de sentir le vide de la pièce où Velazquez
peint, c’est immensément difficile à percevoir la coquille ancrée de la
couche picturale du tableau. C’est inutile aussi à se tourner et essayer
de la voir de côté afin de distinguer les protubérances et la peinture
striée du génie de l’art. Et on ne peut pas s’arrêter avec les tableaux
de Tapies, ou de Lucian Freud, ou de Jasper Johns… La couleur et la
disposition des formes peuvent nous transmettre beaucoup, bien sûr, mais
elles ne suffissent pas pour spécifier la plasticité du tableau. Voilà.
Tout cela c’est la Peinture.
De même, et pour cela, il existe la peinture sans couleur, composée
seulement par la ligne et la plasticité et, il existe également, le
dessin rempli d’une saturation impensable de la couleur et sans lignes.
Alors, dans cette hiérarchie, est-il pire la couleur que la peinture ?
Non. À mon avis, rien n’est un obstacle et tout est un progrès.
L’ordinateur et les logiciels de peinture et de dessin sont des nouveaux
crayons et pinceaux qu’on peut ajouter à notre collection afin de mieux
travailler. Il s’agit de plus de matériels et des moyens pour aider aux
peintres dans son travail. Mais, attention, pendant que la plasticité
digitale, ou quoi qu’il s’appelle, existe, il faut oublier l’idée de
vendre des tableaux à partir de photographies ou de visiter des musées
en ligne. On peut garder une toute petite idée, on peut entrevoir
l’issue, mais le battement fétichiste reste au musée aussi comme le
pressentiment de ce qui est unique et qui n’admet pas de copie.
Les cas de la peinture est semblable à celui du théâtre avec le cinéma.
Le cinéma est un art en majuscules, il est un nouveau format conquis par
les muses dans le but d’élever l’esprit de l’être humain au plus
sublime. Le cinéma est aussi fort et intense que les autres arts. Mais,
malgré tout, ce que lui différence du théâtre et des arts scéniques (la
danse, la mimique, la tauromachie etc.) c’est exactement ce « je ne sais
quoi » qui définit le théâtre : ce qui est direct. La tridimensionnalité
qui enveloppe le spectateur dans un moment unique, dans une
interprétation unique, extraordinaire ; l’odeur exact, le cri, et la
modulation correcte, mais aussi différente dans chaque mise en scène ;
la vision réelle de l’acteur, le fétichisme de sa présence et de la
présence dramatique du sentiment qui détient le dramaturge. Tout
ressemble de manière étonnant aux rides des peintures, à l’apparition
toujours différente des peintures, à la dépendance qui présente la
peinture du temps et, celui-ci la modèle avec l’humidité, les fissures,
et les décolorations. Le théâtre est vif et la peinture est aussi vive.
Mais, est-ce que cela veut dire qu’un tableau est supérieur à l’art de
la photographie ou à un poster d’un bon dessin ? Alors, est-ce que c’est
pareil pour le théâtre et le cinéma ? À mon avis, le théâtre n’est pas
supérieur au cinéma, pourtant, il ne pourra jamais nous emmener par des
chemins impossibles comme le fait le cinéma. Un dessin digital ou une
photographie forment des jeux et des expressions que la peinture ne peut
pas atteindre. Par contre, le théâtre et la peinture capturent le charme
de ce qui est direct, de l’instante glorieuse, comme l’ensorcellement de
l’auteur interprète qui semble vous chanter et seulement à vous. Et
peut-être, ce n’est pas supérieur mais… quelle classe ! © José Manuel
Merello
Surréalisme et effet Dali-Magritte.
Ma peinture, n’est pas-t-elle surréaliste ? Quand un vase ne se posse
sur une table mais il gravite, ou quand le chapeau que je dessine à une
femme, devient le soleil dans le crépuscule, là je suis en train de faire du
surréalisme. Ça peut être mieux ou pire, mais en tout cas, c’est le
surréalisme. Quel ennui et quelle baliverne avec l’idée d’une peinture
surréaliste qui doit être gommeuse comme un chewing-gum, lamineuse, avec de
dégradés toujours mous et qui doit avoir des astuces de prestidigitateur qui
cachent des culs dans des pommes ou qui traversent ses femmes avec des
voiles vaporeux de sirène et des éclats nucléaires de planètes symphoniques.
Ce n’est pas ça. Le talent de Salvador Dalí et de René Magritte, parmi
d’autres, est énormément puissant entre les peintres fanés qui n’ont pas su,
ni savent les comprendre et qui abusent de leur héritage en les dénaturant
et les affaiblissant. Et voilà comme se détourne ainsi une manière de faire
du surréalisme, à cause d’une technique obligée. Parfois je suis
surréaliste, mais je suis aussi un expressionniste, et je prends un peu de
pop art si ça m’arrive, et je le dépose dans un coin de mon tableau. Je peux
dessiner un tableau surréaliste sans laisser de côté ma technique ni ma
marque expressionniste. Je peux être aussi pop en employant des couleurs
rugueux sans répétitions réchauffées des marylines et des filles «
velazquiènnes » de demi-chevelure : J’en fais qu’à ma tête. Aujourd’hui la
peinture est le légat puissant hérité depuis des siècles, libre et ouvert et
chaque peintre peut utiliser tout ce qu’il aime et tout ce dont il a besoin.
Sans fondamentalismes techniques. À bas les dictatures planétaires, de la
fantaisie, du monstrueux, du minimal radical, du pop art toujours soupière
et phosphore, et à bas l’hyperréalisme de l’eternel chemin de fer et
l’impressionnisme du coup de pinceau fugitif parce que ça nous chante.
Heureusement, de temps en temps il apparaît un homme de l’envergure de
Edward Hopper, par exemple, qui nettoie toute la peinture et sa technique
d’autant de médiocrités et prétentions, jusqu’à la nudité et cristallinité
de sa pure essence et actualité, au plus pur style de Alfred Hitchcock. Et
libre. © José Manuel Merello
« Un bon dessein ne dessert en rien une bonne peinture. J’ajouterais même, que derrière tout tableau se cache nécessairement un dessin qui lui donne vie, un squelette qui lui donne forme et constitue l’essence autour de laquelle s’organise son mouvement. Les tableaux dépourvus de cette base restent sans éclat et semblent ternes. »
« Tout le monde se demande ce qu’est l’art. Moi, je pense que l’art
s’applique à toute création humaine qui réussit à élever l’esprit à un
stade supérieur d’émotion et de surprise. C’est pourquoi je ne considère
pas la cuisine comme un art, pas plus que le football, la couture ou la
mode… »
« La peinture espagnole a su conserver tout au long des siècles un
regard serein et mélancolique : elle peut être tragique mais jamais
violente. Il n’existe aucune peinture espagnole qui soit violente. Ni le
plus cruel des Goya, ni le plus épouvanté des Picasso n'a jamais perdu la
mesure et l’élégance dans la maîtrise de son pinceau. » © José Manuel
Merello
ART MODERNE. ART ACTUEL.
ART CONTEMPORAIN. Peinture Contemporaine. Artistes Contemporains et Modernes.
Femme dans la nuite
(81 x 130 cm)
Technique mixte sur toile
ART 21.